
Pollution Plastique : la science francophone en première ligne
170 pays étaient réunis à Busan (Corée du Sud) fin novembre 2024 pour entériner un traité visant à éliminer la pollution plastique, en réduisant la production à l’échelle mondiale. Plusieurs scientifiques de Sorbonne Université et du Muséum national d'Histoire naturelle sont mobilisés au sein de la coalition scientifique qui a pour objectif de présenter les faits scientifiques aux décideurs en amont ou pendant les sessions de négociation.
Le mardi 26 novembre 2024 s’est tenu au Busan Cinema Center l’évènement parallèle francophone Un Traité Mondial sur les Plastiques : apports des scientifiques en francophonie co-organisé par Sorbonne Université, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, l’Alliance française de Busan, l’Ambassade de France en République de Corée et la Coalition des Scientifiques pour un Traité Plastique efficace. L’objectif de cet évènement était de créer un espace interactif francophone réunissant des scientifiques, des délégués des Etats Membres et des ONG afin de discuter de l’état des connaissances scientifiques quant à la pollution plastique et ses conséquences sur l’environnement et la santé humaine.

Après une ouverture de la soirée par Marie-France Dignac, Directrice de recherche INRAE au sein de l’ Institut d'écologie et des sciences de l'environnement de Paris (iEES Paris) à Sorbonne Université, suivie par quelques mots par le directeur du cinéma et par Alexander Mootoo, conseiller politique à l’Ambassade de France en République de Corée, une projection du documentaire « Cher plastique, une histoire d’amour toxique » réalisé par Dorothée Adam s’est déroulée, en français sous-titré en coréen, et avec la présence de spectateurs coréens. Ce documentaire part à la rencontre de chercheurs, dont certains étaient présents lors de l’évènement, qui traquent avec minutie la pollution plastique et ses effets, en mer comme à terre. Il dresse aussi un état des lieux de la relation ambiguë que nous entretenons avec ce matériau depuis son avènement dans les années 50. Pour rendre compte de ce lien affectif, la réalisatrice a choisi de s’adresser directement à lui, ce « cher plastique », omniprésent mais toxique. Elle nous invite ainsi à questionner notre consommation plastique et nos modes de vie mais aussi les solutions qui s’offrent à nous pour lutter contre cette pollution et changer cette relation toxique.

Après la projection, la soirée s’est poursuivie avec un cocktail dînatoire au cours de laquelle se sont tenus de nombreux échanges avec des délégués issus de plusieurs délégations incluant la Belgique, le Bénin, le Canada, le Congo, le Gabon, la Guinée, la France et le Luxembourg.
